Dans un récent courrier adressé au ministre de l’Intérieur, le député Antoine Vermorel-Marques demandait la création d’une BAC à Roanne et qualifiait les délinquants de « vermine ». Les élus de gauche se sont indignés de l’utilisation d’un tel qualificatif.
Or, en matière de délinquance, la gauche roannaise a toujours refusé de voir la réalité en face. Elle s’est toujours exprimée contre la vidéoprotection, contre la hausse des effectifs de police et contre l’armement des policiers municipaux. Un tel laxisme conduit inévitablement à une impression d’impunité. Avec de tels comportements, les délinquants ne sont jamais punis et ont le sentiment d’être protégés, voire excusés, par ces élus qui n’ont jamais rien proposé pour lutter contre la délinquance et qui préfèrent polémiquer sur un mot plutôt que de traiter réellement le problème.
À force de ne pas vouloir appeler un chat un chat, à force de refuser de voir la réalité en face, à force de prendre des positions dogmatiques dénuées de tout sens, la gauche roannaise s’éloigne chaque jour un peu plus des réalités locales et du quotidien des Roannais. Il est urgent de changer de logiciel !
L’Académie française, bien mieux à même de se prononcer sur le sens des mots que des élus aveuglés par leur idéologie, définit le terme de « vermine » comme suit : « Il se dit figurément et familièrement de toute sorte de gens de mauvaise vie, de garnements dangereux ou incommodes pour la société. » Indubitablement, dans son courrier adressé au ministre, notre député a utilisé ce terme à bon escient.
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